dimanche, 11 mars 2018
Marche ou rêve !
Aujourd’hui, j’ai déjà bien du mal à avoir une idée pour le devoir de Lakevio, alors vous pensez bien, lectrices chéries, que je n’ai rien à vous dire de particulier.
Encore moins quelque chose d’intéressant…
Ah si ! Peut-être.
Hier, nous sommes allés nous promener à Montmartre.
Comme disait Jean-Pierre Raffarin « la route est droite mais la pente est rude » jusqu’à la place des Abbesses.
En réalité, la pente est rude moyen et seulement jusqu’au pont qui fait passer la rue Caulaincourt au dessus du cimetière de Montmartre, après, c’est juste pire…
Cette fois ci nous ne sommes pas allés directement place des Abbesses.
Forts de ma connaissance du coin, quand la rue Joseph de Maistre devient pour quelques mètres la rue Lepic avant de devenir la rue des Abbesses, j’ai entraîné Heure-Bleue dans l’ascension de la rue Lepic jusqu’à une rue étroite qui croise la rue Tholozé.
Comme d’habitude, arrivés au coin de la rue Tholozé, Heure-Bleue m’a dit « Minou, tu radotes ! Tu me dis ça chaque fois qu’on passe ici ! »
« Ici », c’est là où, au coin de la rue Durantin qui s’élargit enfin, on voit le Moulin de la Galette.
Et chaque fois je dis à la lumière de mes jours « Quand on passe ici, je revois cette photo en noir & blanc où Paul Newman descend la rue Tholozé au bras de Joanne Woodward. Tu te rends compte ?»
Puis on a pris la rue Burq jusqu’au petit jardin flanqué d’une vieille maison superbe.
Tout est devenu blanc et propre !
Je vous ai déjà parlé de cette rue.
Heure-Bleu a dû se rappeler cette note aussi car elle m’a dit « C’était Dulcinée, là ? Ou une autre ? »
Comme là, j’étais totalement innocent j’ai pu répondre sans chevroter « Mais, non, c’était en 1962 ! »
Nous nous sommes assis un moment puis la lumière de mes jours et moi nous sommes sentis une brutale envie.
Moi d’un café et de bouger.
Elle d’un « déca » et d’une terrasse.
À force de bouder « ces bistrots de touristes » et de descendre la rue Dancourt, nous avons atteint le coin de mon lycée.
Alors nous sommes allés jusqu’au café où nous papotons des heures avec Lakevio…
Nous sommes remontés rue d’Orsel, que je parcours toujours avec un peu de mélancolie, pour prendre le pain chez « Pain Pain ».
Nous en sommes ressortis avec l’assurance, avérée ce matin, que le « Saint Honoré » est un truc dangereux, surtout quand il est réussi.
Le plus extraordinaire est que nous avons erré dans le coin le plus pentu de Paris sans jamais gravir une seule des milliards de marches qui le parsèment.
Alors ce matin, que voulez-vous que j’aie à raconter ?
Ah ! J’allais oublier : La lumière de mes jours avait mis le « pull à taches », ce pull « bleu layette » que je déteste et qui ne reste jamais longtemps totalement « bleu layette ».
Eh bien le soir, il était encore totalement immaculé ! Si !
09:55 | Commentaires (3)
Commentaires
je cherche moi aussi une idée pour le devoir de Lakévio, et au lieu d'y travailler, voilà que je me promène sur les blogs!
Bon dimanche à vous!
Écrit par : Coumarine | dimanche, 11 mars 2018
Quel périple connu de toi par coeur, mais aussi par pieds, pour éviter les marches des escaliers.
J'avoue que j'ai commencé à te suivre, puis j'ai abandonné à mi - chemin et je t'ai perdu de vue.
Au fait, pourquoi n'aimes-tu pas le "bleu layette" ? ça doit bien lui aller à Heure-Bleue.
Écrit par : Sophie | dimanche, 11 mars 2018
mais.... il est indestructible ce pull !!! La balade était belle ...mais.... il ne pleuvait pas ? ...Bizarre !!!
Écrit par : emiliacelina | dimanche, 11 mars 2018
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